Face à l’épidémie du coronavirus Covid-19, les dispositifs et les établissements s’adaptent à cette situation inédite de confinement, au service des jeunes et des familles qui leur sont confiés.
Réinventer les relations
La relation avec les jeunes et familles dont les établissements sont fermés, est maintenue et imaginée autrement via des appels et des applications de messageries instantanées et des vidéos (Teams, Whatsapp, Messenger …)
« Les publics sont très en demande de lien et d’échanges suite à l’isolement et l’inquiétude » Zahra Ait, responsable d’activités au CFAS de Vallauris.
« Nous sommes, aussi en lien permanent que ce soit à l’interne, au niveau de la fondation ou bien avec l’ensemble de nos partenaires et financeurs, par mail, tel et aussi par conférences téléphoniques ». Rachid Solaimani, directeur du Centre de Formation de Marseille
« On maintient le suivi individuel des jeunes entrepreneurs avec des rendez-vous téléphonique et visio, le numérique n’a jamais été aussi utile, on découvre de nouveaux outils ». Laura Zouaoui, responsable du dispositif d’insertion par l’entrepreneuriat, l’Ouvre-Boîte à Marseille.
« Nous avons constitué un groupe WhatsApp, et les familles y donnent plein d’idées pour s’occuper avec les enfants, cela permet aussi des messages vocaux et c’est très agréable d’entendre les voix de chacun. Nous jouons au portrait chinois chaque jour. chacun dit ce qu’il serait si il était un animal, un objet, un plat, etc. L’équipe salariés et bénévoles gardent le lien avec les familles, ce qui est très important ». Sylvie Davieau, responsable de La Halte Des Parents à Marseille.
Être attentif à l’Autre
Les relations professionnelles continuent à se vivre dans une communication constante et dans la bienveillance.
« Nous continuons les réunion d’équipe par conférence téléphonique et nous assurons un suivi individuel régulier des salariés par téléphone pour les accompagner dans cette nouvelle démarche à laquelle personne n’a été préparé » Zahra Ait responsable d’activités au CFAS de Vallauris.
Se sentir soutenu
« Plusieurs de nos bienfaiteurs et mécènes ont adressé des messages de soutien et ont pris des nouvelles des établissements et des jeunes et familles accompagnés, tout en proposant leur aide, un élan de solidarité remarquable » Aurore Chrétien, chargé de mécénat
S’entraider
Une solidarité inter-établissements se met en place. Les professionnels dont les établissements sont fermés, rejoignent notamment les équipes des MECS qui accueillent les enfants et adolescents en continu.
« Les équipes sont créatives et nous avons imaginé des pauses pour couper notre journée. Le matin, il y a un “Bar à vitamines” où on distribue des fruits et des vitamines aux enfants, l’après-midi, on a une “pause Corona” avec des bonbons… La difficulté est de faire face à leur angoisse de ne pas savoir quand ils vont retrouver leurs parents ou leur famille et d’être tous ensemble toute la journée, alors qu’en général il y a l’école pour sortir de l’établissement » Raphaël Dufau, MECS La Valbourdine Toulon
S’adapter avec volonté et agilité
Les modes de travail ont été bouleversés cependant le changement a été vécue avec agilité et volonté pour tous les salariés d’Apprentis d’Auteuil, en activité en établissement ou à domicile.
« Nous avons mis une plateforme en ligne et les formateurs assurent le lien avec les jeunes et bénéficiaires. Ils y mettent des cours, des exercices. Nous avons fait des binômes qui assurent les liens réguliers avec les jeunes et les familles par tél pour donner des informations » Sabine Fialon, directrice adjointe du Centre de Formation de Grasse.
Ensemble pour nous soutenir
« Se féliciter pour la créativité, la réactivité et l’engagement des équipes » : ce sont les termes utilisés par la direction d’Apprentis d’Auteuil Sud-Est pour décrire la force du collectif vécue en ce moment.
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