Cette rencontre sous forme de débat entre Gabriel Attal et les jeunes a permis à ces derniers de soulever de nombreux sujets très concrets dans leur quotidien :
- des coûts de formation trop élevés pour être supportés sans aide
- les CDI boudés par les entreprises, des carrières professionnelles plafonnées
- l’impossibilité d’évoluer dans certains métiers
- le manque de confiance vis-à-vis des jeunes en général
Ils ont mis également l’accent sur des problèmes sociétaux : les discriminations liées au sexe, aux origines ou au lieu de résidence.
Gabriel Attal a été très clair quant à ses motivations : « Si je devais aujourd’hui donner les points sur lesquels je voudrais faire remonter des idées, ce serait la mobilité et l’insertion ».
Il a également profité de cette visite pour affirmer le repositionnement de la réforme de la formation professionnelle : toucher les demandeurs d’emploi et les NEETs (les 15-24 ans qui ne sont ni étudiants, ni employés, ni stagiaires). Le secrétaire d’Etat a aussi rappelé le rôle du PIC “Plan d’investissement compétences”, qui a pour ambition de former un million de jeunes éloignés du marché du travail et de répondre aux besoins des métiers en tension d’ici 2022. Ce à quoi les dispositifs d’insertion d’Apprentis d’Auteuil – IMPACT JEUNES (quartiers prioritaires), SKOLA (formation in-situ) – s’attellent depuis plus de deux ans.